Entre Haydn et Beethoven, il n’y a qu’un pas. Le premier est pourtant, avec Mozart, le compositeur classique par excellence : la luminosité et la virtuosité font scintiller sa musique avec une apparente facilité. Apparente seulement… car le Concerto pour violoncelle en ut (1762) mérite des solistes de premier plan pour être à la hauteur de ce style léger et élégant.

Beethoven semble résolument plus romantique, avec ses accords imprévisibles, ses harmonies théâtrales et ses élans tempétueux. Sauf que certaines symphonies, comme la Quatrième (1806), montrent que les deux géants ne sont pas si loin l’un de l’autre. Ce qui les réunit est le sens de l’architecture : leur musique est bâtie comme une grande forme en apparence équilibrée et facile à écouter, ponctuée de surprises résolues par des conclusions euphoriques.

Ecoutez des extraits des œuvres au programme de cette soirée !

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Distribution

Michael Hofstetter Direction

Natalie Clein Violoncelle

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